« Non, répond M. Shaw. Un toit ordinaire en asphalte est complètement exposé aux éléments alors que sur un toit vert, les matériaux de toiture ne sont pas exposés. Ceci élimine un problème important : l’usure de la membrane d’imperméabilisation. Il faut toutefois savoir qu’un toit vert doit être muni d’un écran antiracine, ou alors la membrane d’imperméabilisation elle-même doit jouer ce rôle. » Pour diminuer la probabilité de devoir réparer votre toit vert, choisissez un système d’un fournisseur réputé, qui semble bien conçu et qui comprend un écran antiracine. Il est également essentiel de choisir les bonnes espèces de plantes. « Certaines espèces sont beaucoup plus envahissantes que d’autres, précise M. Shaw, car leurs racines peuvent transpercer les matériaux de toiture. Le bambou est l’exemple le plus connu, avec ses racines très intrusives. En fait, je ne connais aucun fournisseur de toitures vertes qui recommanderait d’utiliser du bambou. » Vous n’êtes toujours pas certain de vouloir un toit écologique? M. Shaw donne un dernier conseil aux propriétaires à Seux qui envisagent cette possibilité : « Soyez bien préparé et gardez à l’esprit que votre toit vert est un aménagement paysager qui aura besoin d’entretien, dit-il. Autrement, vous vous retrouverez avec beaucoup de plants fanés qui sècheront et tomberont. Vous ne pourrez alors pas atteindre les objectifs qui ont motivé votre choix. »