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Le toit et la toundra, Eure-et-Loir 28, La Chaussée-d'Ivry

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Dans la toundra : comment survivre ?

La toundra possède cette caractéristique formidable d’être à la fois hostile (avec ses grands froids, ses rafales de vent, son aridité …) et végétalisée, pleine de vie. Dans cette zone de 8 millions de kilomètres carrés aux frontières du pôle nord, on recense entre 750 et 800 espèces végétales. Certes, c’est peu (la France en compte 6000 sur une surface de 550 000 km2), mais eu égard aux conditions de vie, c’est un beau résultat. Au cours de l’évolution terrestre, des mousses, graminées, lichens et arbrisseaux ont su s’adapter à des températures pouvant descendre en-deçà des -30°C et survivre avec moins de 250 mm de précipitations par an. Avec en outre un “été” très court : trois mois véritablement favorable à la croissance des plantes. C’est d’ailleurs ces stratégies de survie et d’adaptation des végétaux qui nous intéressent particulièrement quand on regarde ce qui se passe sur nos toits. Les espèces que l’on peut trouver dans la toundra présentent des particularités uniques au monde. Le saule arctique (ou salix arctica) par exemple, possède des fibres transparentes afin d’attirer la lumière et de se réchauffer. D’autres plantes, à l’instar de la très colorée saxifrage à feuilles opposées (saxifraga oppositifolia), maintiennent leurs racines en surface à cause du permafrost (le gel permanent qui touche les profondeurs du sol). Puisque le sol est rendu impénétrable par le gel, cette plante a préféré étaler son système racinaire en surface. Ce qui ne veut pas dire pour autant fragilité de l’appui, puisqu’il faut aussi résister aux rafales de blizzards ébouriffants. Une stratégie que l’on va retrouver chez d’autres espèces de cet écosystème. Ainsi, les lichens vont encore plus loin : ils ne s’embarrassent même pas de racines et absorbent directement les sels minéraux et l’eau nécessaire à leur survie sur toute leur surface. Autre stratégie : la petite taille. C’est une façon pour de nombreux végétaux de bénéficier des microclimats favorables situés au ras du sol. Aux frontières des pôles, les blizzards les plus violents frôlent les 200 km/h ; dans une région aussi venteuse, les plantes ont tout intérêt à rester très près du sol pour ne pas être arrachées à la première tempête. Du coup, toutes les espèces se sont mises à ralentir leur croissance (économisant de l’énergie au passage). A titre indicatif, le bouleau nain (ou betula nana) est un des rares végétaux polaires considéré comme un arbre et surplombe les autres plantes avec seulement 40 centimètres de haut. Toiture-jacquin est à votre disposition pour tous travaux de couverture à La Chaussée-d'Ivry.